Les otages du Kremlin

Les arrestations des citoyens ukrainiens ont commencé dès le début de la campagne militaire de la Russie contre l’Ukraine. Ces Ukrainiens étaient interrogés par des agents du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie (FSB) qui, ayant souvent recours à la violence, cherchaient à leur extorquer l’aveu d’avoir préparé des actes terroristes. Plus tard le FSB a commencé à kidnapper des Ukrainiens en Crimée et dans le Donbass et à les conduire illégalement vers des lieux de détention en Russie. Ils ont une chose en commun : le motif de leur arrestation est clairement politique. Aujourd’hui nous n’avons même pas de liste complète de ceux qui se trouvent dans des prisons russes en violation de la loi et des normes internationales. Ces personnes sont connues en Ukraine sous le nom générale “les otages du Kremlin”.

Les militants ukrainiens et tatars de Crimée ont été les premiers à tomber sous l’oeil vigilant des forces d’occupation de la péninsule. La législation russe sur l’extrémisme, le séparatisme et le terrorisme est utilisée pour mettre la pression, intimider et persécuter ces personnes. Ce sont tous des prisonniers politiques de la péninsule. Dans de nombreux cas ces crimes présumés sont reliés par deux faits : 1. soit ils ont tous eu lieu avant l’annexion russe (avant le prétendu référendum du 16 mars 2014), 2. soit ils sont liés à des événements qui ont eu lieu en dehors de la Crimée. Certaines personnes parmi celles qui étaient sous le contrôle du FSB, du Département anti-extrémisme du Ministère des affaires intérieures de la Fédération de Russie “Centre E” et de la soi-disant auto-défense de Crimée, ont été arrêtées. Elles ont reçu des sanctions administratives ou ont été libérés sous caution. Cependant, à la fin de l’été 2015, il s’avère qu’il y a encore au moins 8 personnes toujours emprisonnées pour des raisons politiques évidentes, dans des centres de détention provisoire de la Crimée occupée.

Sentsov, Koltchenko, Chyrniy et Afanasyev, participants du mouvement pour l’unité de l’Ukraine, ont été arrêtés par le FSB russe en Crimée en 2014, transférés illégalement en Russie et se sont vus accorder de force, la nationalité russe.

Parmi les prisonniers politiques ukrainiens ont trouve également ceux qui ont été définis par la Russie comme des “criminels de guerre” ou “espions”. Le cas le plus médiatisé étant celui de Nadia Savtchenko, pilote de l’Armée ukrainienne, enlevée en Ukraine et conduite en Russie par des combattants de la “RPL”.

Nous appelons à la libération immédiate de tout les otages du Kremlin! 

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Inforgraphie:
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